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En cas d’épisode de pollution, une procédure préfectorale peut être déclenchée. Trois seuils réglementaires sont définis dans les arrêtés préfectoraux :
Ces seuils sont définis pour quatre polluants :
Les épisodes de pollutions sont liés à plusieurs facteurs : conditions météorologiques stables sur plusieurs jours (pas de vents, pas de pluies), fort ensoleillement ou froid important, augmentation des sources d’émissions (chauffage durant l’hiver)… Le nombre d’épisode de pollution peut varier de façon importante d’une année sur l’autre.
Situation actuelle de la procédure préfectorale :
http://sygma.sro-paca.org/dalia/procedure_prefectorale_active.pdf
Connaître la qualité de l’air
Pour en savoir plus : http://www.airpaca.org/article/vigilance-pollution-cela-signifie
http://www.paca.developpement-durable.gouv.fr/dispositif-prefectoral-a7485.html
Pour l’ensemble de la population
Pour les populations vulnérables* ou sensibles**
En cas d’épisode de pollution aux polluants suivants PM10, N02, S02
En cas d’épisode de pollution à l’03
Dans tous les cas
Pour l’ensemble de la population
Pour les populations vulnérables* ou sensibles**
En cas d’épisode de pollution aux polluants suivants PM10, N02, S02
En cas d’épisode de pollution à l’03
(*) Personnes vulnérables : femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques.
(**) Personnes sensibles : personnes se reconnaissant comme sensibles lors de pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple : personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux).
Transports
Activités
Chauffage/brûlage
Pour en savoir plus : http://www.airpaca.org/article/vigilance-pollution-que-faire
Le mot “canicule” désigne un épisode de températures élevées, de jour comme de nuit, sur une période prolongée.
La canicule, comme le grand froid, constitue un danger pour la santé de tous.
Pour en savoir plus : http://vigilance.meteofrance.com/guide/dm_chaud.html
http://www.vigimeteo.com/widget/FOS-SUR-MER_13.htm
Du 1er juin au 31 août de chaque année, une veille saisonnière sur l’évolution climatique et sanitaire est activée dans le département des Bouches-du-Rhône.
Ce plan a pour objectif d’anticiper l’arrivée d’une canicule, de définir les actions à mettre en œuvre aux niveaux local pour prévenir les effets sanitaires de celles-ci et d’adapter au mieux les mesures de prévention et de gestion au niveau territorial, en portant une attention particulière aux populations spécifiques identifiées.
Le plan comprend 4 niveaux :
La procédure de vigilance intègre également l’expertise du Système d’Alerte Canicule et Santé (SACS). Ce système a été élaboré à partir d’une analyse fréquentielle de trente années de données quotidiennes de mortalité et de différents indicateurs météorologiques. Cette analyse a permis d’identifier les Indicateurs BioMétéorologiques (IBM) qui sont les moyennes sur trois jours consécutifs des températures minimales (IBM min) et maximales (IBM max) comme étant les plus pertinents pour identifier les épisodes de canicules en France Métropolitaine.
Des seuils d’alerte départementaux ont été définis pour ces deux indicateurs et sont réévalués régulièrement. La probabilité d’atteinte ou de dépassement simultané des seuils par les IBM min et IBM max pour un département donné constitue le critère de base pour choisir la couleur de la carte de vigilance par Météo-France.
D’autres indicateurs météorologiques considérés comme des facteurs aggravants (écarts aux seuils de température qui permet d’estimer l’intensité de la canicule, humidité relative de l’air, durée de la canicule, précocité de la chaleur, pollution de l’air) ainsi que les éventuels retours sanitaires fournis par les services de la santé sont également pris en compte.
Les seuils d’alerte définis pour le département des Bouches-du-Rhône sont de 24°C minimum et 35°C maximum.
Ainsi, la vigilance orange est activée pour le département des Bouches-du-Rhône lorsque les températures ne descendent pas sous le seuil des 24°C la nuit et dépassent le seuil des 35°C le jour durant au moins 3 jours consécutifs.
Pour en savoir plus : http://www.bouches-du-rhone.gouv.fr/Actualites/Les-bons-reflexes-canicule-et-fortes-chaleurs
https://www.ars.sante.fr/canicule-veille-saisonniere-depuis-le-1er-juin
http://vigilance.meteofrance.com/guide/cc_chaud_or.html
http://vigilance.meteofrance.com/guide/cc_chaud_red.html
Conséquences possibles
Le Centre Communal d’Action Sociale de Fos-sur-Mer propose un numéro d’appel unique : 04 42 47 71 00 mis à la disposition des personnes isolées en cas de canicule ou autres situations de danger.
Un épisode de temps froid se caractérise par sa persistance, son intensité et son étendue géographique. L’épisode dure au moins deux jours. Les températures atteignent des valeurs nettement inférieures aux normales saisonnières de la région concernée.
Le grand froid, comme la canicule, constitue un danger pour la santé de tous.
Pour en savoir plus : http://vigilance.meteofrance.com/guide/dm_froid.html
Le plan “Grand Froid” est un dispositif interministériel prévoyant des actions en cas d’hiver rigoureux. Il est activé par les préfectures selon l’intensité du froid.
C’est à partir des alertes de Météo France que les mesures de prévention et de gestion sont adaptées afin de limiter les effets en lien avec ses périodes.
Du 1er novembre au 31 mars, l’ARS Paca se mobilise aux côtés du Préfet de région et rappelle les recommandations à suivre pour se prémunir des risques liés aux vagues de froid hivernales.
3 niveaux de vigilance :
Pour en savoir plus : https://www.paca.ars.sante.fr/plan-hivernal-grand-froid
http://vigilance.meteofrance.com/guide/cc_froid_or.html
http://vigilance.meteofrance.com/guide/cc_froid_red.html
Liens utiles : http://vigilance.meteofrance.com/
http://www.bison-fute.gouv.fr/index.html
http://www.gouvernement.fr/risques/grand-froid
http://inpes.santepubliquefrance.fr/
https://www.interieur.gouv.fr/Publications/Nos-infographies/Securite-des-biens-et-des-personnes/Vigilance-meteo/Grand-froid
Une pandémie grippale est une épidémie caractérisée par la diffusion rapide et géographiquement très étendue (plusieurs continents ou monde entier) d’un nouveau sous-type de virus résultant d’une transformation génétique conséquente. Le virus possédant des caractéristiques immunologiques nouvelles par rapport aux virus habituellement circulants, l’immunité de la population est faible voire nulle ce qui a pour conséquence de permettre à la maladie de se propager rapidement.
Pour en savoir plus : http://www.gouvernement.fr/risques/pandemie-grippale
http://www.gouvernement.fr/risques/pandemie-grippale
Liens utiles : http://www.gouvernement.fr/risques/pandemie-grippale
http://inpes.santepubliquefrance.fr/10000/themes/grippes/index.asp
http://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/grippe-recommandations-de-prevention
Le mot épizootie décrit une maladie qui frappe simultanément un grand nombre d’animaux de même espèce ou d’espèces différentes. Des maladies peuvent apparaître et se diffuser sur notre territoire en raison de mouvements commerciaux d’animaux ou de produits, ou au fil des flux migratoires d’oiseaux sauvages.
L’épizootie a des conséquences majeures pour les filières concernées et peut même affecter l’économie générale de notre pays.
En outre, plusieurs de ces maladies peuvent représenter un risque pour la santé humaine
Les maladies animales sont répertoriées selon deux types :
Selon que l’on est en présence de l’une ou de l’autre de ces maladies, les implications en matière de police sanitaire diffèrent.
Le classement d’une maladie en tant que MRC (Maladies Réputées Contagieuses) se fonde sur son impact sur la santé publique, l’élevage ou le commerce international. Il s’agit d’affections dont l’impact justifie l’action des services de l’Etat en charge de la protection des populations ainsi que d’éventuelles mesures d’intervention.
Par ailleurs, certaines maladies réputées contagieuses donnent lieu à l’élaboration de plans d’intervention sanitaire d’urgence définis à l’échelle nationale. C’est le cas des maladies telles que l’influenza aviaire, la maladie de Newcastle, la fièvre aphteuse, la fièvre catarrhale ovine, la peste équine…
Le classement d’une maladie en tant que MDO (Maladies à Déclaration Obligatoire) ne donne pas lieu à application de mesures de police sanitaire. Il se fonde sur la nécessité de mettre en place un dispositif de veille épidémiologique sur l’ensemble du territoire.
Liens utiles : Site du ministère de l’agriculture et de l’alimentation : http://agriculture.gouv.fr
Site de l’Organisation Mondiale de la santé animale : http://www.oie.int/fr/
Bien que nuisants, tous les moustiques ne transmettent pas de maladies. Aedes albopictus est un moustique tropical plus connu sous le nom de « moustique tigre » reconnaissable à sa silhouette noire et à ses rayures blanches, sur l’abdomen et les pattes. Il est généralement en activité de mai à novembre, en fonction de la température et de la luminosité. Ce moustique peut transmettre des maladies infectieuses : le chikungunya, la dengue et le Zika.
Le moustique tigre vit au plus près de chez nous. Il est de petite taille, environ un demi-centimètre.
Il se déplace peu, et reste la plupart du temps dans un rayon de 150 mètres. Il se développe dans de petits volumes d’eaux stagnantes. En effet, 80% des gîtes larvaires se trouvent concentrés dans l’habitat individuel, c’est pourquoi la mobilisation sociale est déterminante pour limiter la prolifération de ce moustique.
Parce que le moustique vit près de nos habitations, la lutte contre sa prolifération est l’affaire de tout un chacun. Pour éviter qu’il ne se reproduise et ne prolifère, il faut détruire ses œufs et donc supprimer les eaux dans lesquelles la femelle pond.
Eviter et vider les eaux stagnantes
Eliminer les lieux de repos des moustiques
Protéger votre habitation
L’EID Méditerranée est une « institution interdépartementale », dotée de statuts. A ce jour, adhèrent les Conseils départementaux des Pyrénées-Orientales, de l’Aude, de l’Hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône, du Var et la Région Occitanie. L’EID Méditerranée est gérée selon les dispositions s’appliquant aux syndicats mixtes.
L’EID Méditerranée a pour mission centrale le contrôle de la population des espèces nuisantes de moustiques proliférant dans les zones humides marginales des étangs et lagunes du littoral. Ce contrôle consiste, non pas à éradiquer l’ensemble des insectes piqueurs, mais à maintenir la gêne due aux moustiques à un seuil jugé tolérable, avec un impact environnemental minimum et dans un cadre budgétaire maîtrisé.
Liens utiles : https://www.paca.ars.sante.fr/moustique-tigre
http://www.eid-med.org/
http://www.moustiquetigre.org/