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Ce mercredi 15 mai, une équipe de plongeurs spécialisés était mobilisée pour installer pas moins de 25 caissons remplis de coquilles d’huîtres, appelés Biohut®. Implantés sous les pannes du port et au pied de la digue, ils vont offrir un véritable “havre de paix” pour les juvéniles, en proposant aux jeunes poissons un abri les protégeant des prédateurs, tout en ayant la possibilité d’entrer et de sortir librement. Les coquilles permettront aussi de fixer la faune et la flore indispensables à leur développement. En plus de ces 25 caissons, 2 autres ont été installés. Il s’agit de démonstrateur afin de présenter le dispositif aux écoliers et ainsi les sensibiliser à la protection de la biodiversité marine. Des panneaux d’informations devraient aussi bientôt voir le jour à proximité.
Depuis 2021, la Ville de Fos-sur-Mer, engagée au sein de Respire, RESeau Pour le suivi du Recrutement, aux côtés d’une vingtaine de communes du pourtour méditerranéen, afin de surveiller et étudier l’évolution de la population des jeunes poissons, accueillait déjà 9 caissons, à des fins d’observation et d’étude.
Financée en très grande partie par l’Agence de l’eau, l’implantation de cette nurserie dans les eaux du port de plaisance entre dans un projet plus global. Dans une démarche résolue de préservation de ses espaces naturels et aquatiques, la municipalité porte un projet ambitieux visant à implanter des récifs artificiels dans le golfe de Fos. Cette initiative vise à restaurer la biodiversité des petits fonds côtiers.
Wafa Hechaichi, chargée de mission préservation des milieux aquatiques, des zones humides et du littoral pour la Ville de Fos-sur-Mer explique : ” l’idée est bien d’avoir un projet global de préservation et de restauration de la biodiversité, une véritable connexion écologique afin que les petits poissons , qui ont grandi dans les eaux du port puissent ensuite migrer vers les futurs habitats artificiels dans le golfe, et de ce fait on créera un véritable corridor écologique qui assure la continuité entre les habitats naturel et les habitats artificiels.”