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Les trottinettes électriques, les monoroues, les gyropodes, les hoverboards… Ces nouveaux engins de déplacement personnels (EDP) motorisés sont de plus en plus utilisés pour se déplacer au quotidien, que ce soit pour aller au travail, faire des courses ou se balader. Ils offrent une alternative pratique, écologique et économique aux modes de transport traditionnels. Mais leur présence dans les rues et l’espace public pose aussi des questions de sécurité, tant pour leurs utilisateurs que pour les autres usagers, notamment les piétons et les cyclistes. C’est pourquoi le code de la route a été adapté pour encadrer l’usage de ces engins et définir leurs droits et leurs devoirs.
Un engin de déplacement personnel (EDP) motorisé est un véhicule terrestre à une ou plusieurs roues, propulsé par un moteur électrique ou thermique, qui permet à une personne de se déplacer sans effort. Il existe différents types d’EDP motorisés, tels que les trottinettes et patinettes électriques, les gyropodes (comme le Segway), les monoroues (comme l’Inmotion) ou les hoverboards (comme le Swagtron).
Les utilisateurs d’EDP motorisés doivent adopter un comportement prudent et responsable, tant pour leur propre sécurité que pour celle des autres. Ils doivent respecter les règles suivantes :
Depuis le 1er juillet 2020, les EDP motorisés doivent être équipés de :
De plus, pour pouvoir circuler sur la voie publique, les engins doivent être bridés à 25 km/h, comme les vélos à assistance électrique. Il est interdit de débrider l’engin pour augmenter sa vitesse.
Il est également fortement conseillé de porter un vêtement ou un équipement rétro-réfléchissant (par exemple un gilet, un brassard, …) de nuit, ou de jour par visibilité insuffisante, et même en agglomération, pour être mieux vu des autres usagers.
Les EDP motorisés sont interdits de circuler sur le trottoir, sauf s’ils sont tenus à la main. Ils doivent respecter la priorité des piétons et ne pas les gêner ni les mettre en danger. En agglomération, ils ont l’obligation de circuler sur les pistes et bandes cyclables lorsqu’il y en a. À défaut, ils peuvent circuler sur les routes dont la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 50 km/h. Hors agglomération, leur circulation est obligatoire sur les voies vertes et les pistes cyclables.
Comme pour les vélos, les EDP ont également la possibilité de se garer sur les trottoirs, à condition de ne pas gêner la circulation des piétons et d’assurer leur sécurité.
Si vous ne respectez pas les règles de circulation ou si vous transportez un passager, vous risquez une amende de 135 euros (4ème classe). Si vous circulez sur un trottoir sans y être autorisé ou si vous débridez l’engin, vous risquez également une amende de 135 euros (4ème classe).
Si vous roulez avec un engin dont la vitesse maximale par construction est supérieure à 25 km/h, vous risquez une amende de 1 500 euros (5ème classe).
Les trottinettes électriques et les EDPM sont des moyens de transport innovants et pratiques, mais ils ne sont pas sans risque. Il est donc important de respecter la réglementation en vigueur, de se munir des équipements nécessaires et de faire preuve de civisme et de prudence sur la route. Ainsi, vous pourrez profiter de ces engins en toute sécurité et en harmonie avec les autres usagers. Bonne route ! 🛴