Grèves, Social, Solidarité : Réforme des retraites : mercredi 15 mars, l’Hôtel de ville symboliquement fermé

Pour la cinquième fois, la ville de Fos-sur-Mer montre son soutien au mouvement national contre la réforme des retraites.

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Ainsi, à l’occasion de la prochaine journée de mobilisation nationale, mercredi 15 mars, où une forte mobilisation est attendue, René Raimondi, le maire de Fos-sur-Mer, annonce que l’Hôtel de ville sera à nouveau symboliquement fermé.

Une mesure qui ne concerne pas les agents municipaux, comme l’explique le maire : “ Le personnel qui voudra travailler travaillera, et le public est accueilli par l’ensemble des services. Les Français ne sont pas d’accord avec cette réforme, qui est injuste. Ce sont des choix budgétaires, des choix politiques qu’ils rejettent. En tant que maires, nous ne sommes que les représentants de nos habitants, et ils nous expriment très majoritairement leur mécontentement. Vous savez, Fos est une ville ouvrière, où la pénibilité n’est pas un vain mot.

L’Hôtel de ville rouvrira ses portes normalement dès 8h jeudi 16 mars.

Communiqué de la majorité municipale avec toutes ses composantes, sur proposition du groupe communiste

Le gouvernement Macron et la droite essayent à tout prix de passer en force leur réforme des retraites, rejetée massivement par les travailleurs et les Français.

Tout au long de cette mobilisation historique de notre peuple, le Gouvernement et la droite ont agi de concert pour bafouer cette puissante expression démocratique, pacifique et déterminée du peuple Français.

Après avoir décidé ensemble de limiter le débat en activant l’article 47-1 de la Constitution qui a conduit à ce que le texte soit transmis au Sénat sans vote à l’Assemblée Nationale, après le refus du Président de la République de recevoir les organisations syndicales qui ont organisé de manière exemplaire la mobilisation sociale, le débat au Sénat vient de bafouer à nouveau notre démocratie !

Nous dénonçons fermement le vote bloqué décidé par le Gouvernement et la droite sénatoriale. C’est un coup de force insupportable autant qu’un aveu de faiblesse qui montre le refus des partisans de cette réforme à mener le débat dans des conditions démocratiques.

Nous soutenons le mouvement social, et nous exigeons le retrait de cette réforme injuste ou la tenue d’un référendum. Nous demandons aux élus parlementaires d’être transparents vis -à -vis de la population qu’ils représentent et de se positionner ouvertement sur cette réforme.

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