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S’appuyant notamment sur l’amélioration environnementale des process de l’industrie primaire et l’innovation permettant de changer de modèle énergétique, René Raimondi a évoqué ses ambitions pour l’avenir sur notre territoire, qui présente toutes les caractéristiques, organisationnelles et humaines, afin d’intéresser les investisseurs désireux de bénéficier d’un vaste espace d’accueil en milieu industrialo-portuaire.
D’ailleurs, le maire de Fos-sur-Mer a reçu de très nombreux prospects ces derniers mois. Il s’agit par exemple de permettre à la Zip, Zone industrialo-portuaire, de devenir la première zone décarbonée d’Europe. En plus des équipements déjà existants, des éoliennes installées au Caban Sud, du parc photovoltaïque d’ArcelorMittal ou encore la Centrale solaire de la Feuillane SPSE/Total énergie, les projets foisonnent et sont le reflet de l’attractivité et du potentiel de notre territoire.
La production d’hydrogène sera portée à une échelle inédite, grâce notamment au projet H2V qui va assurer la production de 84 000 tonnes par an d’hydrogène renouvelable et permettre la création de 165 emplois directs et 100 emplois indirects. Il y a aussi le projet d’implantation HYVence, avec 500 hectares de panneaux photovoltaïques flottants ainsi que la production d’hydrogène par électrolyse, représentant un investissement de 600 millions d’euros.
Ce sujet pose de nombreuses questions, notamment sur le traitement des étangs de Lavalduc et de l’Engrenier. Ces étangs ont un taux de salinité supérieur à celui de la Mer Morte, à cause notamment des rejets lié au vidage de la saumure de Manosque. De très nombreux pipelines vont de Manosque au Golfe de Fos. Dont ceux qui vident les eaux salées souterraines directement dans l’étang. Les stations de contrôle des eaux situées de part et d’autres des étangs en atteste, le taux de salinité étant trop important, seuls quelques algues parviennent à y vivre. De plus, les 500 hectares de panneaux photovoltaïques flottants n’auront pas d’impact environnemental, et contribuerons à l’affranchissement des énergies carbonées.
On peut également citer l’installation dans le golfe de Fos de trois éoliennes flottantes, de 174 mètres de haut et d’une puissance globale de 25 MW.
René Raimondi a enfin exprimé sa volonté de fabriquer directement les panneaux photovoltaïques à Fos-sur-Mer et d’accompagner les industriels dans leur développement, à l’image d’Eiffage pour devenir le leader de la production d’éoliennes off-shore flottantes.