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Pour notre commune, le projet d’aménagement de la liaison routière Fos-Salon est double. Il y a d’abord le choix du tracé entre Fos-sur-Mer et Salon, avec trois variantes à l’étude. Il y a aussi le contournement de la Ville, avec, là aussi, trois axes de travail. En présence de René Raimondi, maire de Fos-sur-Mer, de nombreux élus et représentants d’associations, la Dréal, Direction régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement, a présenté l’avancement des études en cours et les premiers éléments de conception des variantes, avec les tracés éventuels, les contraintes et les atouts de chaque possibilité ainsi que les éventuels ouvrages d’art à aménager.
Dans un contexte exceptionnel, où notre territoire écrit une nouvelle page de son histoire industrielle afin de répondre aux défis du XXIe siècle avec le développement d’une économie plus soucieuse de l’environnement, durable et circulaire, grâce à la volonté de nombreux porteurs de projets de s’implanter au cœur de la Zone induatrialo-portuaire, la Ville rappelle que l’option 1 passant le plus au nord et l’aménagement du barreau des étangs constituaient la seule alternative possible pour permettre à Fos-sur-Mer d’être au rendez-vous de l’histoire.
Le projet de liaison routière Fos-Salon consiste à aménager une infrastructure routière, une 2*2 voies d’environ 25 kilomètres, reliant l’autoroute A54 à la zone industrialo-portuaire. Mardi 16 mai, le groupe de travail, réuni à la Maison de la mer, s’est penché uniquement sur les variantes de la section sud, c’est-à-dire celles concernant directement notre territoire. En janvier 2023, les services de l’État avaient annoncé des avancées décisives en replaçant l’option 1 au Ventillon, passant le plus au nord de la voie ferrée, écartée en 2021, comme une des variantes possibles. L’option 2 passe au sud du chemin de fer, quand à la troisième possibilité, elle porte sur le réaménagement de l’actuelle RN569. Sans être écartée, la Dréal a tout de même souligné les difficultés que soulèverait cette troisième option en termes d’aménagement, impactant, de plus, directement les riverains vivant à proximité. Réunis en petits groupes de travail après avoir assisté à une présentation globale des différentes variantes, les participants se sont d’ailleurs concentrés sur l’étude plus précise des options 1 et 2, les tracés, les contraintes techniques sans oublier les enjeux environnementaux.
Fin mars, un groupe de travail s’était réuni dans la salle de convivialité de la Maison de la mer afin d’étudier l’un des trois possibilités de contournement de Fos-sur-Mer. Le réaménagement des voies portuaires était au centre des discussions. Il s’agissait alors pour la Dréal de présenter les conclusions de ses études. En raison de la présence des sites industriels et les impératifs dictés par le Plan de prévention des risques technologiques, il apparaît que cette option imposerait de réaliser des aménagements très lourds, avec un coût financier très important. En revanche, conformément aux annonces des services de l’État d’étudier très précisément et très concrètement comme une option, le barreau des étangs, dans le prolongement du contournement de Martigues-Port-Bouc, un groupe de travail s’est penché, ce mardi 16 mai, sur ce tracé, passant le long des étangs de l’Engrenier et de Lavalduc, avec ses différentes possibilités techniques.
« Rien n’est encore acté » ont rappelé les responsables de la Dréal qui précisent que le travail autour de l’étude des différents tracés va se poursuivre avant une décision prise d’ici la fin de l’année. En attendant la concertation continue se poursuit dans le cadre de ce projet qui vise à améliorer la liaison entre les différents pôles urbains de Fos-sur-Mer, Istres, Miramas et Salon-de-Provence, développer l’intermodalité, contribuer à accroître la compétitivité du GPMM, Grand port maritime de Marseille, accompagner le développement de la Zip, Zone industrialo-portuaire, fluidifier et améliorer la sécurité de la circulation sur cet axe majeur ou encore réduire les nuisances aux populations ainsi que les impacts sur le cadre de vie et l’environnement. De nouveaux rendez-vous sont d’ores et déjà prévus à Miramas, les 23 et 30 mai prochains.