Partir à la rencontre de la compagnie lyrique les Zagardiens, c’est l’assurance de découvrir de véritables talents, passionnés par le chant et heureux de partager tous ensemble une belle aventure.
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Il y a un véritable esprit de famille entre nous
À quelques jours de la présentation de leur dernier spectacle Les Mousquetaires au couvent, une opérette de Louis Varney, Les Zagardiens enchaînent les répétitions à la Maison des arts. Tout doit être prêt pour la première représentation à Vitrolles le 10 juin, à Bandol le lendemain, avant un grand rendez-vous, le 24 juin, au théâtre de Fos-sur-Mer, avec une entrée libre et gratuite. Patrick Agard, professeur, metteur en scène et directeur artistique précise : « Les Mousquetaires au couvent est un opéra comique avec du texte et du chant, c’est une oeuvre accessible à un très large public. Nous travaillons dur pour proposer des performances dignes des professionnels. » Une soixantaine de chanteurs seront présents avec, parmi eux, Cécile Chaleil: « Jouer sur scène est une émotion immense ! Il y a beaucoup d’énergie, un peu de stress aussi, mais ces rendez-vous sont un moment de communion entre nous et avec les spectateurs.» Qu’ils travaillent dans des écoles, le secteur médical, le tourisme ou l’industrie, les Zagardiens forment une belle équipe très soudée. Parmi eux, il y a Zacharia Halidi qui confirme : « Il règne un esprit de famille entre nous, avec de l’entraide et de la solidarité. Le chant demande beaucoup de technique et de travail. » Véronique Halidi, Zagardienne et épouse de Zacharia précise : « On attrape vite le virus. Dès que j’ai vu la première fois mon mari sur scène, j’ai eu envie de me lancer dans l’aventure. » Elle conclut en souriant : « Désormais, à la maison comme lors des répétitions, nous passons notre temps à chanter ». Dans le groupe, nous retrouvons aussi Cécile Morel : « Depuis toute petite, j’ai toujours eu la passion du chant. Les spectacles procurent des émotions particulières. La première fois que je suis montée sur scène, j’étais vraiment heureuse. L’année suivante, j’ai même interprété Carmen, c’était merveilleux.» Dans l’association depuis le début, Stéphane Poitevin se souvient : « À l’ origine, nous étions tous des élèves de Patrick Agard, au conservatoire d’Istres. Lorsque Patrick a dû partir, en 2018, nous avons tous décidé de lui faire une surprise en lui annonçant que nous avions créé une association à Fos, les Zagardiens, en hommage à Agard, son nom de famille. » L’initiative a énormément touché le principal intéressé et a renforcé les liens déjà très forts au sein du groupe. Karine Ancheo précise : « Cette cohésion est importante car le travail ne manque pas. Il faut s’occuper des costumes, des décors. Il y a aussi l’organisation des cours individuels, qui permettent aujourd’hui à une vingtaine de jeunes ou adultes d’apprendre le chant. Je voudrais insister sur l’engagement de Christophe Druminy, notre pianiste, et de tous les membres de l’association, présidée par Yvan Gabelier. L’investissement porte ses fruits. Nos représentations attirent de plus en plus de monde. Certains d’entre nous ont même été repérés par des professionnels. En août, deux de nos membres vont, par exemple, participer aux côtés de professionnels, au festival d’art lyrique du Lubéron. » Le talent de nos choristes devrait même s’exporter à l’étranger, avec un voyage en cours de préparation au Sénégal, à Hann Bel-Air, ville jumelée avec Fos-sur-Mer. Cécile Chaleil conclut : « Au début, le chant lyrique peut paraître un peu désuet et inaccessible ; on se rend vite compte qu’il permet de trouver en nous des ressources inimaginables. C’est une aventure exceptionnelle. Alors n’hésitez pas et venez nombreux nous rejoindre. »
