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Suite à une proposition de Philippe Pomar, premier adjoint au maire délégué à l’Éducation et aux Affaires scolaires qui proposait, dans un courrier envoyé aux directeurs et directrices des écoles fosséennes de « mettre en place dans votre école un échange de correspondances avec les élèves d’Hann Bel-Air», trois professeures de l’école maternelle du Mazet ont d’ores et déjà répondu présent afin de lancer ce nouveau partenariat entre les petits écoliers de nos deux communes. Mardi 28 février, lors d’une première prise de contact, orchestrée par l’association Fos Hann Bel-Air partage, les enseignantes de la maternelle fosséenne ont pu commencer à échanger, par visio-conférence, avec leurs homologues sénégalaises.
A l’Hôtel de ville de Fos-sur-Mer ou dans l’une des salles de classe de l’école Ort/Sen à Hann Bel-Air, il fallait plus que quelques problèmes de connexion Internet pour décourager les professeures des deux pays, visiblement très heureuses et enthousiastes de pouvoir lancer ce nouveau partenariat. Après avoir précisé que : « Fos Hann Bel-Air partage était surtout là pour accompagner et faciliter les échanges » Amédée Piloni, président de l’association, a très vite laissé la parole aux enseignantes. Après les présentations d’usage, elles sont rentrées dans le vif du sujet afin de lancer les bases d’une organisation tenant compte des horaires des cours et des vacances scolaires respectives. Des discussions entre les enfants pourraient se faire par visio-conférence, d’autant que des écrans numériques interactifs, comparables à ceux équipant déjà les établissements fosséens, doivent être installés dans les écoles d’Hann Bel-Air. D’ici là, les écoliers pourront déjà entamer une correspondance traditionnelle en évoquant par exemple leur quotidien ou encore les projets pédagogiques menés pendant l’année, avec des thématiques commune comme l’environnement par exemple. « Nous avons tant à apprendre les uns des autres » lance une professeure du Mazet à la fin de la rencontre. Les enseignantes des deux pays s’accordent encore quelques semaines, avec des échanges par mail, pour poursuivre la préparation de ce nouveau partenariat, avant d’organiser les premiers échanges entre les élèves.