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Acteur majeur de l’activité économique de la Zone industrialo-portuaire (Zip), l’Union maritime et fluviale (UMF) regroupe 300 entreprises travaillant sur les bassins Est et Ouest du port, représentant près de 27 métiers différents et plus de 20 000 emplois directs. L’association travaille en concertation permanente avec le Grand port maritime de Marseille-Fos (GPMM), les services de l’État, les collectivités locales et les organisations patronales afin de représenter les entreprises portuaires dans tous les dossiers concernant les échanges maritimes et multimodaux ainsi que l’ensemble des projets stratégiques du GPMM.
Élu président de l’UMF en juin 2023, pour un mandat de deux ans, Jakob Sidenius (lire son portrait en dernière page du mensuel), également président directeur général de Seayard, l’opérateur du terminal à container Fos 2XL, précise : « Nous jouons un rôle de conseil et d’expertise auprès de l’autorité portuaire afin de contribuer à la prise de décision, avec l’ambition de participer au développement des activités portuaires, maritimes et fluviales. »
DE BELLES PERSPECTIVES D’AVENIR « Engagé pleinement dans le développement de la place portuaire, je vois aussi les belles opportunités de croissance du port » précise Jakob Sidenius qui met en avant la position stratégique de Marseille-Fos en Méditerranée, avec une accessibilité nautique parfaite, lui permettant d’accueillir tous types de navires, y compris les plus imposants, sans oublier une large zone d’influence (Hinterland) connectée aux réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux. Selon lui, les perspectives d’avenir liées à l’implantation des porteurs de projets dans la décarbonation et la transformation de nos industries auront aussi un impact positif sur l’ensemble des activités de la Zip à condition précise Jakob Sidenius « d’avoir des infrastructures, notamment routières, ferroviaires et fluviales, adaptées aux enjeux. »
En décembre dernier, le Conseil de coordination interportuaire et logistique de l’axe Méditerranée-Rhône-Saône se réunissait à Marseille. Parmi les axes de travail, on peut citer notamment un plan de progrès pour le développement du trafic fluvial des conteneurs. Il y a aussi la mise en place d’une liaison expresse afin de favoriser la compétitivité du transport fluvial et la fréquence du service. Un sujet pris à bras le corps par l’UMF. Jakob Sidenius précise : « Les perspectives de développement sont importantes, d’autant que Fos est le seul grand port de la façade maritime européenne à être connecté à un fleuve. »
Sur les réseaux sociaux, l’UMF a lancé une vaste campagne de valorisation des métiers portuaires. Armateur, transitaire, pilote, agent maritime ou encore, par exemple, transporteur, les filières sont nombreuses et variées et représentent un total de 42 600 emplois et 1 570 établissements sur l’ensemble du Grand port maritime de Marseille-Fos. Jakob Sidenius ajoute : « Certains secteurs sont toutefois en tension et ont du mal à recruter. Il faut tenir compte également de la création des ‘’métiers de demain’’. Il s’agit donc pour nous de valoriser les activités portuaires, développer l’offre de formation afin de s’ouvrir à de nouveaux profils, notamment les jeunes, les femmes ou les personnes initiant un projet de reconversion professionnelle. »