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Une nouvelle page de l’histoire industrielle mondiale est en train de s’écrire et permettra à notre territoire, notamment la Zone industrialo-portuaire de Fos, de répondre aux défis environnementaux du XXIe siècle, ainsi qu’à la nécessité de réindustrialiser notre pays. Dans ce contexte exceptionnel, le laboratoire territorial industrie Fos-Berre réunit les services de l’État, les collectivités territoriales, les acteurs industriels, sociaux et économiques, les associations et les populations dans une réflexion commune afin de construire une vision stratégique des choix industriels à l’horizon 2040.
Dans le numéro du mois de mai de Votre Mensuel, Régis Passerieux, sous-préfet d’Istres précisait : « L’objectif est d’avoir une vision globale de notre territoire en évoquant tous les thèmes, comme par exemple les implantations industrielles, les conséquences sur l’environnement, la gestion du foncier, les infrastructures, ou encore les questions de la mobilité, de l’emploi ou de la formation professionnelle. Aux côtés d’un comité d’élus locaux, une assemblée collégiale, composée de 30 citoyens et 50 personnalités issus de la société civile et du monde économique, va analyser les enjeux, établir des scénarios et réfléchir au meilleur développement des projets industriels. Un comité scientifique et d’experts apportera aussi son expérience sur ces objectifs industriels. Le laboratoire territorial n’a pas vocation à prendre directement des décisions. Ce travail de co-construction permettra surtout de mettre à disposition des données essentielles pour la prise de décision sur des implantations industrielles ou encore sur l’aménagement d’infrastructures nouvelles. »
En présence du sous-préfet d’Istres, de René Raimondi maire de Fos-sur-Mer, accompagné pour l’occasion d’élus fosséens ainsi que des représentants d’autres communes, du monde associatif ou syndical, cette réunion du Laboratoire territorial industriel Fos-Berre, ce jeudi 25 mai à la Maison de la mer, a été l’occasion pour les participants de partager leur vision de l’avenir de notre territoire et de commencer à imaginer à quoi pourrait ressembler notre territoire dans le futur. Ainsi des interventions de membres du comité scientifique, du secrétaire général de Piicto, la Plateforme industrielle et d’innovation Caban-Tonkin ou encore d’une représentante de la Métropole ont permis de faire un point sur l’urgence liée au changement climatique ou encore sur la dynamique engagée afin de permettre à notre territoire de développer une économie plus soucieuse de l’environnement, durable et circulaire. Juste après, l’ensemble des participants ont travaillé en petits groupes autour de thèmes comme l’emploi, l’aménagement du territoire, l’environnement, les déplacements ou encore notamment du cadre de vie. Lancé en mars, ce travail de concertation va se poursuivre, avec d’ores et déjà plusieurs rendez-vous programmés jusqu’à la fin du mois d’août. Dans Votre Mensuel, Régis Passérieux précisait : « C’est un travail à long terme qui s’annonce. Cette collégialité, entre les citoyens et les acteurs territoriaux, va créer un mouvement d’idées et une dynamique, qui devront être aussi partagés avec leurs réseaux respectifs. Ce travail d’ouverture est indispensable. »