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La nouvelle a été officialisée lors de l’assemblée générale du club le 9 novembre dernier aux arènes municipales. Suite au décès de Simone Bertet-Aloy, présidente du Galejon, conseillère municipale et figure emblématique de notre commune, Jean-Claude Corsaro devient le nouveau président
du club taurin : « Pour moi, c’est un grand honneur. Je suis très fier de faire partie de cette association à l’ambiance familiale et conviviale. Je veux être digne de la confiance que Simone m’a toujours accordée. Avec les bénévoles de l’association, nous souhaitons porter fièrement les couleurs de notre club et faire briller Fos au-delà de ses frontières. » Pour Jean-Claude, cette nouvelle aventure est aussi le reflet de son attachement très profond pour notre commune. Aujourd’hui âgé de 77 ans, ce Port-de-Boucain d’origine, venait déjà pendant son enfance régulièrement à Fos, qui n’était alors qu’un village. Il se souvient : « On parle d’une période qui précède la construction de la zone industrialo-portuaire. C’était une autre époque et une tout autre ambiance. Je venais notamment pour les fêtes votives. Plus tard, à la fi n des années 60, j’ai été embauché à La Cartonnerie, aux services expéditions et j’ai alors aménagé à Fos, d’abord dans le quartier du Pont-du-Roy. » Jean-Claude, son épouse Josiane et ses deux filles vont donc s’installer à Fos-sur-Mer pour ne plus en partir ensuite. Jean-Claude précise : « Mécanicien de formation, j’ai ensuite travaillé dans le garage du maire de l’époque Jean-Jacques Féraud, puis à Ugine-Aciers, devenu Ascométal, où je suis parti à la retraite comme agent de maîtrise. Ces expériences m’ont permis de rencontrer de nombreux Fosséens et de nouer des liens forts avec certains d’entre eux. D’autant que j’ai été aussi membre du Comité des fêtes de Fos-sur-Mer et je suis adhérent à la Boule des Pins. J’ai vécu aussi toutes les transformations liées à l’arrivée des usines, avec le village qui s’est transformé en ville. Aujourd’hui j’ai vraiment l’impression d’être né à Fos, tellement je m’y sens bien. » Son engagement au sein du club taurin viendra un peu plus tard : « Simone a créé le club taurin au début des années 2000. C’est d’abord mon épouse qui intègre l’association. Je la suivais régulièrement et finalement en 2005, sous l’impulsion de Simone, j’ai pris ma carte. Je suis tombé « dedans » comme on dit. Aujourd’hui, je suis toujours autant passionné. Simone m’a vraiment fait aimer le monde de la bouvine. C’était un personnage haut en couleur et tellement attachant. Nous étions très proches et sa disparition a été pour nous une perte immense. C’était comme un membre de la famille. » A ses côtés, Josiane ajoute : « J’ai perdu une soeur de coeur ! ». Malgré la tristesse, Jean-Claude souhaite aujourd’hui devenir le digne successeur de Simone Bertet-Aloy : « Ma première ambition est de poursuivre la dynamique engagée. Les toros piscines que nous organisons sont, par exemple, une véritable référence dans la région. Ils permettent à la commune de rayonner bien au-delà de ses frontières. Il s’agit aussi de mettre en valeur la course camarguaise afin de partager notre passion et nos traditions avec le plus grand nombre. » Et lorsqu’on lui demande si à 77 ans, il n’aspire pas à un peu de calme, Jean-Claude répond : « J’ai toujours aimé rencontrer des personnes et m’investir dans des projets. Aujourd’hui, je suis vraiment motivé pour relever ce nouveau challenge. Je sais que je peux compter aussi sur toute une équipe, sans oublier Josiane, mon épouse, qui est aussi la secrétaire du club.» Jean-Claude conclut en souriant : « Moi président et elle secrétaire, cela promet de belles discussions à la maison ! »