Dossier du mois : Industrie : une mobilisation de tous les instants

Depuis son élection en septembre dernier à la tête du Conseil municipal, René Raimondi, maire de Fos-sur-Mer, est sur tous les fronts afin de permettre à notre territoire de devenir le démonstrateur mondial de la décarbonation.

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Les enjeux de la décarbonation

Lancée en 2015 par le gouvernement pour lutter contre le réchauffement climatique, la Stratégie nationale bas carbone encourage la transition vers une économie plus soucieuse de l’environnement, durable et circulaire, avec l’ambition de réduire les rejets industriels et notamment les émissions de gaz à effet de serre, afin d’arriver à une neutralité carbone d’ici 2050. Dans le même temps, la crise sanitaire, puis la guerre en Ukraine, ont soulevé la nécessité de réindustrialiser la France. Lors de son discours des voeux à la population,
René Raimondi, maire de Fos-sur-Mer, a déclaré: « Le réchauffement climatique et les crises mondiales nous mettent au pied du mur : il faut bâtir un nouveau monde ». En misant sur l’énergie renouvelable, la transformation de notre tissu industriel, moins gourmand en
matière première, favorisant le recyclage et réduisant les rejets dans l’atmosphère, tout en développant sa compétitivité, la vision portée par René Raimondi et la mobilisation de tous les acteurs concernés vont permettre effectivement à « Fos la grise » de devenir « Fos l’avenir, Fos l’audacieuse ». Les enjeux de transition énergétique et de décarbonation décidés aujourd’hui garantissent aux générations futures des conditions de vie acceptables. Incontestablement, Fos-sur-Mer sera un des piliers de cette nouvelle révolution industrielle.

Reflet de l’attractivité et du potentiel de notre territoire, René Raimondi, maire de Fos-sur-Mer, a reçu, dès le mois d’octobre, de très nombreux porteurs de projets. On peut citer entre autres, HYVence, avec l’implantation de 500 hectares de panneaux photovoltaïques flottants et de production d’hydrogène renouvelable par électrolyse. Le projet H2V assurera la production de 84 000 tonnes par an d’hydrogène renouvelable. De son côté, Gravity HY propose un investissement de 2.2, milliards d’euros pour faire naître un site pilote de production d’acier très bas carbone. Il y a aussi l’implantation d’une usine de fabrication de plaques de plâtre grâce à des installations plus soucieuses de l’environnement. Face aux changements climatiques et au besoin de réindustrialiser la France, « les industriels ont bien compris les enjeux, précisait René Raimondi, qui ajoutait : Il y a désormais urgence à aller vite ! »

LE SOUTIEN DE L’ÉTAT

Mercredi 30 novembre, lors d’une visioconférence organisée avec Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, René Raimondi a exprimé sa vision pour l’avenir de notre territoire, dans une zone industrialo-portuaire attractive aux perspectives de développement importantes. Le maire de Fos-sur-Mer a souligné : « la très bonne connaissance de la ministre de notre territoire et plus largement des enjeux industriels ». En complément des discussions déjà engagées avec des services de l’État comme la Dreal, Direction régionale de l’Environnement, de l’aménagement et du logement, ou encore RTE, Réseau de transport d’électricité, René Raimondi a rencontré le préfet de Région, le 3 janvier dernier. Ce rendez-vous a aussi été l’occasion d’évoquer les questions des infrastructures comme la liaison routière Fos-Salon ou l’enfouissement des lignes à très haute tension au sud de la commune. Conscients des enjeux, les plus hauts services de l’État se sont emparés du dossier. Mercredi 1er février, René Raimondi, accompagné de Pierre Dharréville, député de notre circonscription, a été reçu par des conseillers du président de la République, au palais de l’Élysée. Le lendemain, sur le plateau de BFM TV Marseille, il est revenu sur cette rencontre : « J’ai eu le sentiment d’avoir été écouté et entendu. Les choses vont avancer. Je pense que nous sommes à un tournant et que l’on prend un bon virage ! » Quelques jours plus tôt, sur Maritima TV, le maire de Fos-sur-Mer avait rappelé la nécessité de créer un conseil de défense de l’industrie : « Il y a des blocages qu’il faut rapidement déverrouiller si nous voulons y arriver (…) Il faut des lois d’exceptions pour avancer plus vite, pour travailler plus vite. » Un rendez-vous interministériel regroupant les ministères de la Transition énergétique, des Transports et de l’Écologie est programmé fin mars.

LES ACTEURS LOCAUX PLEINEMENT MOBILISÉS

En attendant une visite programmée le 20 février avec Martine Vassal, présidente du Conseil départemental et de la Métropole Aix-Marseille-Provence, de nombreux maires se sont déjà joints à la démarche initiée par René Raimondi, à l’exemple des maires de Martigues, Port-de-Bouc ou encore Berrel’Étang. Fort du soutien apporté par le port, le maire de Fos-sur-Mer a pu également rencontrer le 6 février, Christophe Castaner, président du conseil de surveillance du Grand Port maritime de Marseille. De son côté, la Région a lancé le Fonds pour une transition juste (plus d’information sur le site Internet de ma region sud), afin d’accompagner notre territoire dans sa transition climatique. La dynamique est lancée. La mobilisation de tous les acteurs est totale. À tel point que le célèbre quotidien Le Monde consacrait, le 15 février dernier, deux pages à l’avenir industriel de notre territoire sous le titre : « Fos-sur-Mer, laboratoire géant des transformations de notre civilisation carbonée » avec, en conclusion de l’article, la confirmation de la vision de René Raimondi, sous la plume du Monde : « Fos-sur-Mer est bien devenu un enjeu stratégique national. »

L’exemple de Dunkerque

Ces dernières semaines, René Raimondi, a évoqué à plusieurs reprises l’exemple du Grand port maritime de Dunkerque, troisième Port de France, qui « a déjà pris un peu d’avance » sur la question de décarbonation par rapport à Marseille-Fos, pourtant aujourd’hui encore le
premier port français. Ainsi, si aucune zone de la région Paca n’apparaît parmi les 24 territoires d’innovation, suite à un appel à projet, avec à la clef des financements importants de l’État pour soutenir le potentiel d’innovation des acteurs territoriaux, nos homologues du nord en font partie avec des axes de développement de l’écologie industrielle et territoriale, ainsi que des mesures en faveur de la transition énergétique. Le 6 février dernier, René Raimondi expliquait, au micro de France bleue Provence, que « Dunkerque va plus vite que Fos, parce que Dunkerque est la ville centre et nous avons ici la malchance d’avoir un port coupé en deux, à Fos-sur-Mer et Marseille, et c’est parfois un peu compliqué. Et pourtant Fos a d’énormes atouts pour l’avenir. » Dunkerque et les acteurs institutionnels et économiques avancent de concert pour être en pole position de la transition énergétique. Mais si au nord il y a Dunkerque, au sud, Fos-sur- Mer est incontournable
pour être l’accélérateur de la transition énergétique et de la décarbonation.