Culture : Il était une fois une Fos…Par les Fosséens, les années bonheur

Sur la couverture de Il était une fois Fos… Par les Fosséens, les années bonheur, on peut voir un trèfle a quatre feuilles. Ce symbole reflète parfaitement,
selon Gérard Escolano, l’esprit du livre : ≪ Après plus de cinq années de travail, j’ai pu collecter de très nombreux témoignages de Fosséens, très heureux d’évoquer leur histoire et celle de leurs aïeux. A chaque fois, l’amitié, l’entraide, le partage ou encore la solidarité, se retrouvaient rapidement au centre des discussions. Ce livre permet surtout de revenir sur un siècle d’histoire fosséenne, vécue pour beaucoup comme des années bonheur. Ce trèfle a quatre feuilles, c’est aussi un clin d’œil personnel, car il s’agit de mon treizième ouvrage sur l’histoire de la commune, avec en prime cette chance d’avoir rencontre des personnes extraordinaires. Pour moi, cette aventure a été un enrichissement exceptionnel. ≫

Des témoignages pour l’histoire

Selon Gérard Escolano, l’objectif de ce nouvel ouvrage est donc de donner la parole ≪ a ceux qui connurent Fos ou en façonnèrent l’histoire ≫. Ainsi, grâce a un travail de documentation important, la recherche de photos, documents et souvenirs de famille, l’auteur a entame une importante collecte d’informations complétée par la rencontre avec une vingtaine de personnalités fosséennes. Gérard Escolano précise : ≪ Il s’agit de membres
de familles historiques de notre commune, d’anciens pêcheurs, artisans, commerçants, personnalités publiques ou travailleurs de la cimenterie, de la cartonnerie ou encore des salins. Afin d’immortaliser ces échanges, tous les entretiens ont été enregistres et très vite les interlocuteurs se livraient en toute confiance, évoquant leurs ancêtres et leurs amis. Finalement, c’est par le prisme de près de 500 Fosséens, que le lecteur pourra découvrir ou redécouvrir l’histoire de notre commune. ≫

Un siècle d’intimes confidences

Au fil de ses 260 pages, Il était une fois Fos… Par les Fosséens, les années bonheur, les témoignages collectes par Gérard Escolano nous permettent tout d’abord de redécouvrir le Fos-sur-Mer d’antan, a l’exemple de Firmin, fils de Louis Blanc, qui se rappelle pour nous d’un quartier des Carabins ou ≪ les mas pouvaient se compter a peine sur le bout des doigts de la main. ≫ Il y aussi Lilia Merciari qui se souvient des horreurs de la Seconde Guerre mondiale ou ≪ tous les gens du village se réfugiaient sous le tunnel de l’Hauture, en raison des tirs de DCA. ≫ Elle se rappelle également de ses années passées a la cartonnerie : ≪ Il y régnait une entente merveilleuse ≫, confie-t-elle a Gérard Escolano en ajoutant : ≪ On riait constamment et chaque occasion de faire la fête était saisie ≫. Mêlant récits historiques et anecdotes parfois savoureuses, comme par exemple ces couples
qui allaient flirter du cote des cabanons implantes a l’époque le long de la digue de la Marronède, sans oublier la découverte de lieux aujourd’hui disparus comme la plage du Gras, un petit paradis sur terre entre le Cavaou et Port-Saint-Louis-du-Rhone, Gérard Escolano rend hommage a tous
ceux qui ont participe de près ou de loin a la belle histoire de notre commune.