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Peu avant les vacances de fin d’année, la Police municipale (PM) de Fos-sur-Mer recevait son tout dernier véhicule, un Renault Arkana hybride. Bruno Vernet, directeur de la PM précise : « Dans le contexte actuel de décarbonation, nous souhaitions nous orienter vers un véhicule électrique. Malheureusement, nous utilisons nos voitures 24h24 et 7 jours sur 7, nous ne pouvons pas les laisser en charge pendant plusieurs heures. L’hybridation semble donc être un bon compromis. La voiture se recharge en roulant et nous alternons entre l’essence et l’électricité. Un choix pertinent, d’ores et déjà nous pouvons voir les économies de carburant que cela représente au fil des semaines. » Ce tout nouveau Renault Arkana vient compléter un parc de cinq véhicules. Bruno Vernet ajoute : « Nos voitures parcourent jusqu’à 40 000 kilomètres par an et nous devons donc en changer régulièrement. De nombreuses subventions des collectivités locales et de l’État nous permettent de baisser les prix jusqu’à 50%. »
Ces investissements sont aussi le reflet de la mobilisation des policiers municipaux pour maintenir le lien avec la population, grâce à une présence importante sur le terrain, afin d’assurer les missions fondamentales de tranquillité publique et intervenir dans toutes les situations. En France, on compte en moyenne un policier municipal pour 1000 habitants. À Fos-sur-Mer, le ratio est d’un agent pour 380 habitants. La PM de Fos-sur-Mer compte 43 policiers, 2 agents ASVP, Agent de surveillance de la voie publique, 10 opérateurs vidéo au Centre de supervision urbaine, 2 secrétaires et 5 agents municipaux détachés à temps partiel pour le fonctionnement de la fourrière animale municipale. Au quotidien, 24h24 et 7j7, un chef de poste répond aux sollicitations des habitants, coordonne les activités sur le terrain et les relations avec d’autres services de l’État. En l’absence d’un commissariat sur notre commune, les policiers municipaux sont souvent les premiers à être sollicités dans toutes situations. Bruno Vernet ajoute : « Je tiens vraiment à féliciter l’ensemble des effectifs pour leur implication et leur mobilisation au quotidien. »
Progressivement déployé depuis 2007, le réseau de vidéo-protection s’appuie aujourd’hui sur 74 caméras réparties sur l’ensemble de la ville, représentant au total 92 vues sur la commune. Dans les locaux de la Police municipale, 10 opérateurs se succèdent donc, jour et nuit, pour veiller sur les habitants dans le Centre de supervision urbain. Sabrina, cheffe opérationnelle précise : « Les opérateurs disposent d’un mur d’écran pour ‘’naviguer’’ dans les différents quartiers. Tout récemment la Ville a investi pour le moderniser afin de permettre aux agents de travailler dans les meilleures conditions possibles. » À ses côtés, Sullivan également chef opérationnel ajoute : « Ce centre de supervision urbain représente une aide efficace, en appui du travail sur le terrain. Les caméras jouent un rôle de dissuasion en renforçant le sentiment de sécurité, elles permettent, sous réquisition de la justice, d’élucider certaines affaires et représentent un allié de choix lors de nos interventions afin d’assurer, si besoin, la mise en sécurité des agents. » Les caméras sont également utiles dans le cadre de la vidéo-verbalisation mise en place du côté des avenues René Cassin ou Camille Pelletan.